Table of Contents
L’ article invité par Pierre Thomas, Photographe et vidéaste de talent, Pierre est très actif dans le monde de la vidéo et de la photo, voici son site web et son groupe (Sony a7s Francophone)
Facebook & son site web
le Sony A7s, la nouvelle référence vidéo
Canon est le premier à avoir révolutionné le monde de la vidéo il y a plus de 5 ans avec l’arrivée des reflex photo qui filment en full HD. Le scepticisme de la plupart des photographes n’a pas empêché une vrai révolution : on pouvait tout à coup faire avec 2 500 € ce que faisait une caméra à 20 000 €…
Encombrement réduit, pléthore d’objectifs interchangeables abordables, accès à une très faible profondeur de champs, tous les ingrédients étaient là pour que ça fonctionne.
Pionnier novateur en 2010, Canon s’est depuis quelque peu endormi sur ses lauriers et ne semble pas avoir pris conscience du “péril hybride”. Nikon et les autres ont également tous pris le train en route en apportant tout ce qui manquait à Canon (sortie son notamment).
Le péril hybride
En embuscade, Panasonic et Sony on bien l’intention de prendre leur part du gateau.
Avec le GH4, Lumix (Panasonic) apporte la 4K en interne, un débit vidéo très élevé (peu de compression, image de très belle qualité) et une compacité record grace au “petit” capteur micro 4/3. Un capteur assez grand toutefois pour permettre une plage de mise au point réduite pour de beaux arrières plans flous. Mais un peu petit pour être à l’aise en basse lumière.
Sony a7s
Sony n’est pas en reste et la présentation du nouveaux boitier A7 impressionne… Un capteur 24×36 nettement meilleur que chez Canon dans un boitier de la taille du Lumix GH4 (mais pas de 4K) !!
Pour un prix de moitié inférieur à l’EOS 5D MK III, on a un boitier plus petit, avec un capteur aussi grand mais meilleur, de la vidéo 1080p à 50 im/s (avec de vrai ralentis), un AF fonctionnel et performant en vidéo, et la possibilité de cadrer à l’oeilleton et pas uniquement à l’écran arrière (beaucoup plus stable avec ce troisième point d’appuis et confortable pour viser en plein soleil), un focus peaking très pratique, des zebra d’exposition paramétrables à loisir…
Quelques mois plus tard, Sony présente le A7R, avec le capteur Sony 36 Mpx utilisé par Nikon sur le D800 puis le A7S, un 12 Mpx optimisé pour les basses lumières et la vidéo. Ces deux sorties incitent de nombreux pro de l’image à migrer chez Sony, revendant leur boitiers Canon ou Nikon pour acheter un 7, 7R ou 7S et monter leurs optiques dessus à l’aide de bagues. http://pierto.net/2014/11/sony-a7-5-mois-apres/
A7S, le champion de la vidéo
A l’extérieur, le A7S est une copie conforme de l’A7R , la différence est au niveau du capteur. En effet, l’appareil utilise un nouveau CMOS Exmor 24×36 mm de 12 Mpx. Ça peut paraitre ridicule mais les avantages sont nombreux : photosites de grandes taille qui se satisfont de peu de lumière, AF fonctionnel jusqu’à -4 IL, lorsqu’il fait très sombre donc puisque l’appareil monte jusqu’à 102 400 ISO en natif (en photo comme en film), avec un mode étendu à 409 600 ISO en photo comme en vidéo.
La 4K n’est pas possible en interne, il faut adjoindre en enregistreur externe type Shogun pour atteindre l’UHD (à 30, ou 24/25 im/s) par la sortie HDMI non compressée en 3840 x 2160.
L’A7s enregistre en XAVC S 3840 x 2160 px avec container MP4 et audio en AAC ou LPCM).
L’échantillonnage couleur est en 4:2:2 sur seulement 8 bits. Pas de 4K Ciné (4096 x 2160 pixels) dans tous les cas.
Pour le 1080p, on tourne à 50 im/s, et 100 im/s en 720p.
L’A7S donne accès aux courbes de rendu S-Log2 Gamma. Vous trouverez toujours le zébras d’exposition, le focus peaking et également une fonction de time code pour synchroniser parfaitement plusieurs caméras.
Depuis le début 2015, Sony ne s’est pas endormi et à présenté les 2ème générations des A7 et A7R. La principale nouveauté est la stabilisation sur 5 axes, l’ergonomie revue et la 4K en interne pour le A7R II. Que va nous réserver le A7S II ? Nous le saurons bientôt !
Voici quelques vidéos de Pierre
Voir notre page d’accueil de notre site dédié à la vidéo d’entreprise