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Vous désirez devenir pilote de drone professionnel en France, voici les étapes à suivre pour respecter les lois.
Le brevet théorique
Pour devenir pilote de drone professionnel, il faut passer le brevet théorique ULM, ce brevet théorique vous permettra d’opérer dans les situations suivantes (S1, S2, S3). L’examens est de 40 questions pour un minimum de 30 bonnes réponses. Ce brevet est valable à vie une fois réussit.
Prévoir 30 Euros de frais d’inscription et l’achat d’un livre pour réviser
S’équiper de drones
Si vous désirez couvrir les catégories (S1, S2, S3) voici un exemple de drones ainsi que le budget à prévoir, il faut également prévoir de doubler le matériel en cas de défaillance technique lors d’un tournage.
Un drone (quadricoptere catégorie D)
Pour travailler en scénario S3 en milieu urbain ou en intérieur, il indispensable d’avoir une petite machine, légère, facilement transportable et pas cher.
Nous conseillons le drone DJI pantom agree DGAC qui est à 1900Euros. Sinon les moyennes de prix sont à 2’000 euro
Un drone (hexacoptere catégorie E)
Pour les prestations S1, S2 ou S3 pour réaliser des prestations sans cadreur avec une nacelle 2 axes et une capacité d’emport supérieure à une GoPro.
Prix moyen : 4’000 euro
Un drone (octocoptere catégorie E)
Le drone peut embarquer des charges lourdes, avec une nacelle 3 axes autonome pour les missions avec cadreur (tournages TV & cinéma).
Prix moyen : 5’000 euro HT
Il est entendu que si on peut faire des économies conséquentes en assemblant soi même ses machines
Drones aux normes DGAC
Capteur barométrique : permet de connaître son altitude de vol en temps réel.
Dispositif de limitation d’altitude barométrique : permet de ne pas dépasser l’altitude fixée par le scénario de vol (ce dispositif doit fonctionner en cas de perte de la liaison radio).
Dispositif «failcrash» : permet de forcer un atterrissage lorsque. l’aéronef sort du volume prévu par le scénario de vol ou lorsque nécessaire. (ce dispositif doit fonctionner en cas de perte de la liaison
radio).
Dispositif de protection lors de crash : pour les aéronefs de catégorie E de moins de 4 kg limitant l’impact à 69 kjoules. (ce dispositive doit pouvoir se déclencher automatiquement en cas de procedure d’atterrissage d’urgence (failcrash), ou sur décision du télépilote, comme un parachute.
Dispositifs de navigation : les drones doivent être équipés de télémétrie qui permette au télépilote de connaitre le positionnement de l’aéronef, une boite noire (LOG) qui va permettre d’enregistrer tous les paramètres de vol des 20 dernières minutes (pour les scénarios S2 et S4), et permettre de visualiser la présence de tiers en cas atterrissage forcé (pour le scénario S4) grâce à une caméra frontale.
Une fois que tout est en règle il faudra déclarer ses vols au près des compétences locales, il suffit de demander des autorisations de vols, prévoir bien trois semaines avant la mission.
Les assurances
Les assurances sont vraiment très importante. A prévoir des assurances pour la responsabilité civile aérienne comptez au minimum 300 euro HT par machine,